Publié par l’Association Royale des Écrivains et Artistes de Wallonie

40.jpgPierre Guelff chroniqueur judiciaire– Mémoires d’un journaliste révolté – éd. La Boîte à Pandore – Témoignage & Document – 210 pages – 17,90 €

Journaliste révolté et parfois contesté, Pierre Guelff se présente dans ce livre comme chroniqueur judiciaire. Cette facette de sa personnalité sera développée au long des pages, où l’auteur revient sur sa carrière journalistique engagée et passe en revue son point de vue et son action lors des grands événements qu’il a couverts.

Pierre Guelff n’a pas toujours été journaliste. Il a commencé sa carrière en tant que technicien, suite à la décision d’un père qui le traite de « veau » et l’envoie à l’usine, bafouant les ambitions de son fils. Ces ambitions sont de deux ordres : enseignement et journalisme. Mais Pierre n’a pas dit son dernier mot. C’est un idéaliste et un jusqu’au boutiste. Antimilitariste convaincu, il préfère au service militaire un service social et passera deux ans en tant que coopérant à Béjaïa, en Algérie, où il satisfait sa première vocation, enseignant. Quant à la deuxième… Grand lecteur, avide d’apprendre, avide de rencontres en tout genre, il va mener sa vie tambour battant, va reprendre des études, se faire un nom en tant que journaliste. Il est sur tous les fronts, vit à cent à l’heure, prend des positions radicales, qui ne sont pas toujours appréciées. Une sorte de chevalier blanc, fidèle à son idéal de vérité et de justice.

Comme dans un pêle-mêle de photos, il nous offre dans ce livre de mémoires un éventail d’événements, une vue d’ensemble, où chaque « photo » (chaque événement relaté) peut être examinée, approfondie, commentée et éveiller des souvenirs et des réflexions. Dans une sorte de mise en abîme de sa propre expérience, l’auteur nous amène à revivre à travers lui les événements qui ont fait la une des journaux. Le pêle-mêle est loin d’être un fourre-tout, il est organisé, divisé en courts chapitres, avec des petites notes en bas de page pour ceux qui ne connaîtraient pas l’épisode dont il parle. Il faut dire que Pierre Guelff se qualifie de « journaliste d’investigation » et que des domaines extrêmement divers l’intéressent. Il a ainsi rencontré des gens importants et même très importants dans des registres aussi variés que le monde politique, judiciaire, le monde du sport, du show-business… Mais il se préoccupe aussi du sort des défavorisés de tout ordre, des victimes d’actes criminels, des SDF… Et, en tant qu’écrivain, il a abordé des centres d’intérêt aussi éloignés que la spiritualité, la criminalité, la franc-maçonnerie, les lieux sacrés ou magiques et bien d’autres, toutes choses auxquelles il fait allusion dans ces mémoires d’un journaliste révolté en recherche constante de son idéal.

Isabelle Fable

Entre Victor Hugo et le Che : quel honneur !

40.jpg30 juin 2015 1.JPG30 juin 2015 2.JPGTout nouveau « CLUB » au Wolu Shopping Center (Bruxelles). Si on m’avait dit qu’un jour mon livre « Mémoires d’un journaliste révolté » y serait placé entre Victor Hugo et Che Guevara… Personnages figurant, justement, en bonne place dans ledit ouvrage publié aux Éditions Jourdan. Il n’y a pas de hasard, vraiment !

Un reliquaire précieux à Ostende

Normal
0
21

false
false
false

MicrosoftInternetExplorer4

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;
mso-ansi-language:#0400;
mso-fareast-language:#0400;
mso-bidi-language:#0400;}

DSCF3742.JPGDSCF3744.JPGDSCF3746.JPGDSCF3747.JPGDSCF3748.JPGDSCF3749.JPGDSCF3750.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entre six à sept décennies à visiter et séjourner à Ostende et… tout arrive ! Telle, la découverte de l’église des Capucins (un couvent y fut construit en 1618), véritable « reliquaire précieux » de la « Reine des Plages ». Les épouses des pêcheurs venaient y prier, faire des offrandes, d’où des ex-voto, des modèles de bateaux de pêche à voiles très vulnérables, une nasse emplie de poissons…, le tout non loin du célèbre Quai des Pêcheurs, bien entendu.

Une certaine et belle complicité, en somme.

Normal
0
21

false
false
false

MicrosoftInternetExplorer4

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;
mso-ansi-language:#0400;
mso-fareast-language:#0400;
mso-bidi-language:#0400;}

DSCF1127.JPG11216299_10206542302379388_1646878001_n.jpgDSCF3740.JPG1Jehay.JPGDSCF3329.JPGDSCF3337.JPGDSCF3339.JPGDSCF3342.JPGDSCF3346.JPGDSCF3368.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est parti ! Ce-matin, le « Beau Vélo de RAVeL » depuis Jehay sur les ondes de « VivaCité » avec Philippe Delmelle (puis Adrien Joveneau, Yannick Noah…) et moi dans « Ciné-Télé Revue ». Une certaine et belle complicité perdure à travers le temps et l’espace, en somme.

Une statue-clou à Bruxelles ?

Normal
0
21

false
false
false

MicrosoftInternetExplorer4

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;
mso-ansi-language:#0400;
mso-fareast-language:#0400;
mso-bidi-language:#0400;}

DSCF3729.JPGDSCF3719.JPGDSCF3722.JPGDSCF3724.JPGDSCF3725.JPGDSCF3731.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La « Madonna delle Rosa » est une statue qui, depuis des décennies, est fleurie par des passants et habitants du quartier des Pléiades à Woluwe-St-Lambert (Bruxelles). Jusqu’à quand ? La voici cernée par un chantier menaçant, un peu comme cette maison-clou (maison plantée au milieu des travaux dont le propriétaire refuse de s’en aller) dont je viens de lire l’extraordinaire histoire dans « Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes » d’Olivier Bleys (Albin Michel). Il sera question dans ma chronique « Littérature sans Frontières ».

Ceci n’est pas de la triche !

Normal
0
21

false
false
false

MicrosoftInternetExplorer4

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;
mso-ansi-language:#0400;
mso-fareast-language:#0400;
mso-bidi-language:#0400;}

11216299_10206542302379388_1646878001_n.jpgConfirmation : mes chroniques « Ça se passe chez nous » (« Beau Vélo de RAVeL ») débutent bien le 25 juin dans « Ciné-Télé Revue » (durant 13 semaines) et sur « Fréquence Terre » à partir du 20 juin. 1Jehay.JPGPremière chronique : Jehay : insecte sacré ou agent du diable ? (Sources : plusieurs de mes ouvrages aux « Éditions Jourdan »)

Napoléon et Georges Brassens

Normal
0
21

false
false
false

MicrosoftInternetExplorer4

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;
mso-ansi-language:#0400;
mso-fareast-language:#0400;
mso-bidi-language:#0400;}

Waterloobis.jpgWaterloonapoleon.jpg0007915_2.jpgHier, je suis passé à Waterloo. Quelle effervescence avec 1815 ! Peu après, me tombait sous les yeux (il n’y a pas de hasard !) une déclaration de Georges Brassens à Michel Lancelot lors de « Campus », la mythique émission sur Europe 1 (1971) : « Je me demande si une certaine violence n’est pas due à l’Histoire. La stratégie napoléonienne par exemple, je ne vois pas à quoi ça peut servir. Toutes ces « belles » fresques sanglantes qui entretiennent la haine et la violence… »

Mes images villers 008.jpgMes images villers 015.jpgLors d’un « Télétourisme » (RTBF-TV-TV5 Monde), j’avais évoqué dans ma chronique « Sur les traces de Victor Hugo » : « Waterloo, terre de sang où se déroulèrent de nombreux drames… Napoléon Bonaparte, génie militaire pour les uns, sanguinaire dictateur pour les autres… »

http://www.pierreguelff.info/meschroniques/

 

Campus de Michel Lancelot (« J’ai lu »)

Normal
0
21

false
false
false

MicrosoftInternetExplorer4

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;
mso-ansi-language:#0400;
mso-fareast-language:#0400;
mso-bidi-language:#0400;}

 

Part-Editions.jpg« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

Est-ce que les choses ont tellement changé du temps – 1971 –  où le regretté Michel Lancelot écrivait « Campus », du nom de l’émission mythique qu’il animait sur « Europe 1 », rendez-vous quotidien qui attirait parfois jusqu’à 6 ou 7 millions d’auditeurs ?

0007915_2.jpg« Le choix majeur de l’homme jeune d’aujourd’hui me paraît être moins la couleur de son idéologie ou les parfums de sa religion que la dynamique de sa démarche : VIOLENCE ou NON-VIOLENCE », dit-il.

Peut-on, expliquait-il aussi en citant Freud, « réconcilier les hommes avec la civilisation » ?

Michel Lancelot avait l’art de poser des questions essentielles concernant la société : « L’humanité est-elle malade ? Allons-nous vers la fin du monde ? Les jeunes citoyens pourront-ils transformer la qualité de la vie ? Éviteront-ils les conséquences déshumanisantes d’une technologie qui avance trop vite ? Va-t-on vers la renaissance des fascismes ? »

Michel Lancelot donna beaucoup la parole, exprima certains avis personnels (on le traita parfois d’anarchiste), aborda des sujets aussi sensibles que l’euthanasie, le racisme, les vieillards considérés comme des parias, la « bonne conscience » des politiques…

Ainsi, il déclara qu’il ne servait à rien de faire l’éloge de la Lumière et de la prêcher, tant qu’on n’apprenait pas à l’homme l’art de voir.

PGF avril 2015 - Copie (3) copie.jpgAssurément, près de quarante-cinq ans plus tard, les questions posées à « Campus », et certaines réponses, restent d’actualité.

 

Rien de nouveau sous le soleil ?

 0007915_2.jpgJeune adulte, j’étais scotché à « Campus« , l’émission du regretté Michel Lancelot sur Europe 1. Je relis son livre « Campus » (1971) où il pose déjà une question fondamentale : « Comment réconcilier les hommes avec la civilisation ? » Et, ce constat prémonitoire : « Il ne sert à rien de faire l’éloge de la Lumière et de la prêcher, si l’on n’apprend pas à l’homme l’art de voir.« 

La Croisade des voleurs de Jean-Michel Thibaux (Presses de la Cité)

Normal
0
21

false
false
false

MicrosoftInternetExplorer4

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;
mso-ansi-language:#0400;
mso-fareast-language:#0400;
mso-bidi-language:#0400;}

 

Part-Editions.jpg« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff sur « Fréquence Terre ».

J’avais apprécié « L’Héritière de l’abbé Saunière » et « Le Templier du Pape », et j’ai aimé « La Croisade des voleurPGF avril 2015 - Copie (3) copie.jpgs » de Jean-Michel Thibaux, auteur emblématique aux « Presses de la Cité », hélas, aujourd’hui, décédé.

couv62873156.jpgAvec « La Croisade des voleurs », l’auteur campa son histoire (basée sur certains faits historiques) à la fin du XIe siècle, au temps où les rats régnaient en maîtres dans des cités européennes, que la moyenne d’âge était de trente-huit ans pour le « petit » peuple, que les Turcs se montraient menaçants, voire envahisseurs, que l’Église était inquiète par la situation en Orient.

« Mains-d’Or », surnom donné à un voleur et criminel, avait une très jolie fille, Anne. Elle était amoureuse, platonique, du comte Geoffroy, au grand désespoir de son père qui l’aurait préférée laide et douée pour délester l’argent des bourgeois et riches commerçants de Toulon et de Marseille. Même l’appel à la croisade ne brisa pas l’élan d’Anne envers son amoureux, néanmoins, celui-ci rêvait de Byzance, d’Antioche, de Jérusalem, de gloire, de richesse. Alors, elle suivit Pierre l’Ermite et ses milliers de pauvres, rejoints par quelques chevaliers en route vers le Saint-Sépulcre et, de la sorte, avait le secret espoir de retrouver son amoureux en Orient. Elle s’engagea comme femme-soldat, mania les armes avec dextérité, se rapprocha de Geoffroy et termina tout près de Godefroy de Bouillon.

Durant quelque 380 pages, on suit à la trace la jeune voleuse grâce à un récit palpitant et étourdissant : « à minuit c’était l’orgie et à midi l’hostie » écrivit l’auteur, tout en soulignant que pour Anne, « la vraie foi allait se répandre et les églises fleurir sur le passage des croisés. » À vrai dire, ce fut beaucoup de sang qui coula et une haine féroce qui s’installa pour des siècles.