Citoyens-consommateurs et imbéciles

Humeur verte1.jpgHumeur verte : l’actu déjantée vue depuis Bruxelles, Capitale de l’Europe,  par Pierre Guelff.

 

 C’est à la mode ! Quasiment chaque chaîne française de radio ou de TV, a son chroniqueur belge, avec ou sans accent, avec ou sans la frite : France 2, France Inter, Canal+, RTL et j’en passe.

 

À Fréquence Terre, la Radio Nature par excellence, un Belge, votre serviteur en l’occurrence, sévit déjà depuis sept ans avec « Littérature sans Frontières » ; alors, les cadors de la station ont décidé de sortir aussi « leur » Belge pour commenter l’actu de manière déjantée avec la chronique « Humeur verte ».

 

Pourquoi « verte » ? Parce qu’il s’agira d’écologie, bien sûr, mais humeur verte, aussi, comme âpre, rude et vive, ces qualificatifs devant être pris pour l’expression de commentaires sans concession… même pour les Verts : qui aime bien châtie bien ! Sans concession ne voulant pas dire grossier, vulgaire ou irrespectueux, n’est-ce pas. Jugez-en.

 

Il y a une semaine, et cela ne semble pas avoir été démenti depuis lors, on a appris, même dans les couloirs de la Communauté européenne, le gros « machin » de Bruxelles pour paraphraser le général de Gaulle, on a donc appris qu’un nouveau trafic de viande chevaline avait été découvert dans le Sud de la France. Des chevaux revendus pour la consommation humaine après avoir – parfois – servi dans l’industrie pharmaceutique. En prime à cette info déjà scandaleuse en elle, j’ai entendu un prétendu magistrat déclarer, sans rire, que cette viande impropre à la consommation, a priori, ne présentait aucun danger. Il faudra qu’on m’explique la différence qui existe entre ces « subtilités » (ou sottises, pour ne pas dire conneries) juridiques et le fait de prendre les citoyens-consommateurs pour des imbéciles, quand bien même vous pourriez me trouver trop à cheval sur les principes…

 

 

 

Humeur verte : chaque mercredi à 16 heures sur Fréquence Terre

 

Humeur verte1.jpgC’est à la mode ! Quasiment chaque chaîne française de radio ou de TV, a son chroniqueur belge, avec ou sans accent, avec ou sans la frite : France 2, France Inter, Canal+, RTL et j’en passe.

 

À Fréquence Terre, la Radio Nature par excellence, un Belge, votre serviteur en l’occurrence, sévit déjà depuis sept ans avec « Littérature sans Frontières » ; alors, les cadors de la station ont décidé de sortir aussi « leur » Belge pour commenter l’actu de manière déjantée avec la chronique « Humeur verte ».

 

Dans les pas et les pages de Victor Hugo (6)

 

Paris ND parvis.jpg FT.jpg « Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

 


Paris

 « Sauver Paris, c’est plus que sauver la France, c’est sauver le monde », clama Victor Hugo,  l’écrivain et poète parmi les plus célèbres de la littérature française. Inutile de préciser que c’est avec beaucoup d’émotion, qu’à plusieurs reprises, j’ai visité sa maison à la place des Vosges, au numéro 6. C’est en 1832, que Victor Hugo emménagea au deuxième étage du vieil hôtel Rohan-Guéménée et y attira le « Tout-Paris » littéraire et de la politique. Dans un salon en damas de soie rouge, on y vit défiler Théophile Gautier, Alfred de Musset, Honoré de Balzac, les Lamartine, Vigny, Nerval, Liszt, Berlioz, Rossini…

 C’est dans cette demeure de la Place Royale, devenue Place des Vosges, qu’il écrivit quelques-unes de ses plus importantes œuvres : « Marie Tudor », « Ruy Blas », « Les Chants du crépuscule », « Les Voix intérieures », « Les Rayons et les ombres » et, en partie, « Les Misérables », « La légende des siècles », « Contemplations »…  Il devint académicien, pair de France, fut élu député, rencontra Juliette Drouet, maria sa fille Léopoldine à Charles Vacquerie, qui se noieront sept mois plus tard…

 

 

 

 

 

 

 

 

 Trois photos de la cathédrale Notre-Dame de Paris chère à Victor Hugo.

En parcourant ces lieux illustres, c’est « pénétrer dans un monde intérieur ». Effectivement, on y trouve maints objets chers à Hugo, parfois utilitaires, et puis, il y a des écrits, des photographies, des sculptures, des tableaux… qu’il a regardés, admirés, touchés, déplacés, rejetés. Parmi les multiples pièces de cette maison-musée, j’ai vu une statue de Bouddha, le pouce et l’index d’une main se touchant par les bouts et cela rappelle le « dharmaçakra », geste rituel de l’hindouisme et du bouddhisme symbolisant une attitude spirituelle.  Face à cette statue, Victor Hugo médita-t-il ? Souffrait-il ? Avait-il peur ? De qui ? Pourquoi ? Il quitta la place des Vosges quand, le 24 juin 1848, des balles furent tirées vers sa demeure :

 « Quatorze balles ont frappé ma porte cochère, onze en dehors, trois en dedans. Un soldat de la ligne a été atteint mortellement dans ma cour. On voit encore la traînée de sang sur les pavés… »

 Parmi les nombreux documents originaux présentés, j’ai remarqué que Victor Hugo signa de ses initiales accolées et un « Je t’haïme » qui en dit long sur son parcours affectif et amoureux. Un peu plus loin, j’ai noté trois phrases, parmi des centaines, qui me touchent :

 « Aimer, c’est agir », « Je suis l’être incliné qui jette ce qu’il pense ; qui demande à la nuit le secret du silence » et « La conscience de l’homme, c’est la pensée de Dieu ».

Un quatrième écrit ne cesse, lui, de m’interpeller :

« Vieillir, sombre déclin ! L’homme est triste le soir ;

Il sent l’accablement de l’œuvre finissante.

On dirait par instants que son âme s’absente. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Franc-Maçonnerie et image de Percy John Harvey (MdV Éditeur)

PHOTOS 2009 Temple maçonnique Mons 004.jpg« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

 

 

 

Rien ne vaut un dessin, une image ou une photo par rapport à un discours, dit-on parfois. Ainsi, pour expliquer la franc-maçonnerie, Percy John Harvey a choisi l’image et l’éditeur Maison de Vie pour « approfondir le vécu et la signification » de chacun des trois grades maçonniques, c’est-à-dire l’Apprenti, le Compagnon et le Maître.

 

Cette idée particulièrement originale devrait contenter les profanes avides d’en connaître davantage sur cette société initiatique qui, souvent, fait couler beaucoup d’encre, et ravir les initiés qui trouvent ou retrouvent des éléments susceptibles de parfaire leur travail en Loge.

 

« Véritablement novateur dans sa présentation qui fait une large place à l’image, ce livre deviendra vite un outil de référence indispensable à toute personne intéressée par le « fait » maçonnique », est-il encore précisé.

 

Parfois, il s’agit, aussi, d’un rappel de préceptes quelque peu oubliés, galvaudés ou occultés au fil du temps.

 

Ainsi, la chouette portant une paire de lunettes et entourée de cierges allumés, signifie : « À quoi servent les flambeaux et torches et bésicles pour qui ferme les yeux afin de ne point voir ? »

 

Tout au long de cet ouvrage, il s’agit de la « force de l’image qui offre de nombreux repères et portes d’accès à ce monde mystérieux et souvent mal compris qu’est celui des temples maçonniques. »

 

Hommage à Richard Khaitzine

 

Mes images Paris 2009 023 blog.jpgRichard Khaitzine (66 ans, à gauche sur la photo), un « grand » de la littérature ésotérique, n’est plus. Je garde de lui le souvenir ému d’une longue émission en commun sur idFM (Paris et Île-de-France) avec pour sujets la franc-maçonnerie, l’alchimie (dont il était un spécialiste reconnu), le symbolisme… Il racontait l’histoire de ce Chinois déposant un bol de riz sur une tombe et de l’Européen qui l’interpella : « Vous croyez qu’il va revenir pour le manger ? » La réponse fusa : « Exactement au même endroit que votre disparu viendra sentir vos fleurs ! »

 

Dans le cadre35CoverStigmatiseePierre.jpg de mon ouvrage « Curieuse histoire d’une stigmatisée » (Éditions Jourdan) Richard Khaitzine avait répondu de manière brillante à la question : « Peut-on dissocier l’Esprit de la Matière ?« . Il évoqua la religion et l’irrationnel…

Qu’il repose en paix !

 

Pensées pour moi-même de Nelson Mandela (Points)

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« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

« Pensées pour moi-même » publié chez « Points » est un ouvrage magnifique de Nelson Mandela, une sorte d’héritage politique et spirituel qu’il offrit au monde en 2011. Pour rappel, si besoin est, ce Prix Nobel a été emprisonné vingt-sept ans pour sa lutte contre l’apartheid et, malgré cela, il clamait sans cesse ne pas en vouloir aux Blancs, mais au système de suprématie blanche. Il est décédé ce 5 décembre 2013.

Plutôt que de longs discours, je vous propose quelques-unes de ses citations, sept ou huit thèmes, qui ont plus particulièrement attiré mon attention.

. Convictions profondes :

« Personne ne peut réussir sans le succès des autres. » et « Nous devons avoir la conviction que nous partageons tous une humanité commune et que c’est notre diversité à travers le monde qui fait la force de notre avenir ensemble. »

. L’avenir :

« Nous pouvons construire une société fondée sur l’amitié et notre humanité commune : une société fondée sur la tolérance. C’est la seule route qui s’ouvre à nous. »

. Les enfants :

« On ne saurait mieux révéler l’âme d’une société que par la manière dont elle traite ses enfants. »

. L’humanité :

« Levons-nous tous ensemble afin de faire de notre monde une source durable pour l’avenir de l’humanité sur la planète. »

. Les êtres humains :

« Tous les hommes, même ceux qui semblent les moins sensibles, sont accessibles à la morale, et quand on touche leur cœur ils sont capables de changer. » et « Il y a des hommes et des femmes de valeur dans toutes les communautés, dans tous les partis politiques, et ils sont de toutes confessions. Quand ces hommes et ces femmes travaillent ensemble, ce sont les bâtisseurs qui triomphent à la place des destructeurs. Alors nous réaffirmons notre humanité commune. »

. La vérité :

« Aucun individu, aucun relais d’opinion, aucune doctrine politique ou religieuse ne peut revendiquer le monopole de la vérité. »

. La mort :

« J’aimerais qu’on dise : « Ci-gît un homme qui a fait son devoir sur cette terre. » C’est tout. »