Le poète de Bellevue de Gérard Georges (Presses de la Cité)

 

« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff sur « Fréquence Terre ».

 

 

9782258101159.pngChaque chapitre – il y en a vingt-cinq – du « Poète de Bellevue » de Gérard Georges paru aux « Presses de la Cité » est un hymne à la littérature. C’est l’histoire romancée de Jocelyn Marsin, poète auvergnat méconnu du XIXe siècle, racontée avec passion par un auteur talentueux.

 

La mère de Jocelyn (et de son frère Edmond) n’était pas facile. Même son gentil mari, Jean-Baptiste, pharmacien et homme d’affaires, en convenait : « Ma très chère Marguerite a du caractère. », ce qui revenait à dire qu’elle avait un très mauvais caractère. Elle n’hésitait d’ailleurs pas à user et à abuser du martinet pour zébrer les fesses de ses enfants.

 

Mais ceux-ci s’y faisaient vaille que vaille et se réfugiaient auprès de leur précepteur. Il les avait intéressés à la poésie : « Elle pourrait être le remède à tous les maux dont souffre l’humanité… » disait-il.

 

Tous les maux ? Hélas, lisons un écrit de la plume de Jocelyn : « Le talent ne fait pas tout. Il faut encore pouvoir survivre. »

 

La médecine lui recommanda de séjourner à la mer et au soleil pour soigner sa phtisie galopante (aujourd’hui appelée tuberculose pulmonaire). À Nice, il se promenait sur les plages de galets et écoutait le clapotis des vagues sur la jetée. Il crachait directement du sang dans la mer, comme si les flots pouvaient engloutir son mal.

 

Un matin de fin novembre 1875 (il avait 31 ans), il écrivit : « Je suis vivant ! Chaque jour, je considère que la chose relève du miracle. »

 

Il écrira jusqu’en janvier 1876, dont ces mots emplis de sérénité sur son état et son destin : « Finis les rêves de gloire littéraire. Si par quelque miracle, j’en obtenais un semblant, ce ne pourrait être qu’à titre posthume. Aussi, nul enfant issu de mon sang ne pourra jamais clamer à la face du monde qu’il est fier de son père. »

 

Assurément, l’évocation, même romancée, de ce destin exceptionnel mérite d’être connue et reconnue.

 

« C’est Joëlle ! »

DSCF1111.JPGJe viens de découvrir l’article de Marcel Sel dans « M… Belgique » publié sous le titre évocateur : « Pour le Collège St-Michel « … C’est Joëlle » ! »

Quelques extraits significatifs :

. « Joëlle Milquet a donc permis d’installer une situation où seule sa version des faits a pu atteindre le public. »

. « Les réseaux sociaux distillaient des infos que la presse taisaient, amenant des milliers de citoyens à s’interroger sur l’incorruptibilité du quatrième pouvoir, autrement dit de la presse, censée surveiller le pouvoir politique. »

. « Deux phrases pour suspecter que la source n’était autre que la ministre. »

DSCF1109.JPGAprès l’info répercutée par « France Culture » et « Rue 89 » cet intéressant article n’arrive-t-il pas une semaine trop tard ?  Le résultat des élections aurait peut-être été tout autre pour certains…

DSCF1110.JPGDans d’autres pays, comme en France, pareille affaire aurait peut-être poussé à une réaction officielle, voire une démission…

 

 

 

Réaction(s) de Marcel Sel à ce qui précède… et la mienne :

 

Marcel SelJe précise qu’il n’y a eu aucune volonté de la part de M… Belgique de retarder la publication jusqu’après les élections. Le problème est que l’information requérait un traitement extrêmement subtil pour ne pas tomber sous le coup de la loi et que cela a pris plus de temps qu’on ne l’aurait souhaité.

  • Supprimer
    Pierre GuelffMerci pour cette importante précision, que je répercute aussi sur mon blog. Ainsi, tout est « déontologiquement » en ordre.

 

 

 

 

 

Une célèbre basilique étrangement vide…

(re)Visite de « travail » à la « Patronne des Écrivains » trônant dans la basilique de Tongre-Notre-Dame (Hainaut) dans le cadre de mon ouvrage « Belgique Mystérieuse, Insolite et Sacrée », bientôt disponible dans sa version informatique aux Éditions Jourdan.

Particularité : en ce jour d’importante fête chrétienne (Ascension), j’étais absolument seul en début d’après-midi dans ce haut lieu de pèlerinage…DSCF1102.JPGDSCF1090.JPGDSCF1105.JPGDSCF1100.JPGDSCF1096.JPGDSCF1091.JPG

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Grands (?) personnages et petites phrases

 

9782812309427-G.jpgDans le cadre de mes chroniques sur « Fréquence Terre », voici une série consacrée à des citations historiques puisées dans le beau livre

« Le Petit livre des citations historiques » de Dominique Foufelle paru aux Éditions « Le Chêne » et magnifiquement illustré de chromos d’antan. Voici l’histoire résumée de certaines de ces citations célèbres :

 

 

 

. « Malheur aux vaincus ! » clama, en 320 av.J.-C., Brennus, originaire de la région de Sens à la conquête de Rome. Un adversaire négocia et lui proposa de se retirer contre une somme d’or, Brennus alourdissant le plateau de la balance de faux poids.

 

 

 

. « Eurêka ! », ce qui veut dire « J’ai trouvé », dit Archimède, quand le génial mathématicien et physicien, en 265 av. J.-C. découvrit la théorie reprise dans le célèbre théorème : « Tout corps plongé dans un fluide reçoit de la part de celui-ci une poussée verticale, dirigée de bas en haut, égale au poids du volume de fluide déplacé », ce que les potaches traduisirent par « Tout corps plongé dans l’eau en ressort mouillé ! ».

 

 

 

. « Le sort en est jeté ! » cria Jules César en 49 av. J.-C., quand il se mit à traverser le fleuve Rubicon séparant la Gaule qu’il envahissait de la République romaine dont il était la principale autorité.

 

Le même lança, en 47 av. J.-C., « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu » lorsqu’il remporta la bataille de Zéla face au roi Pharnace II.

 

 

 

. « Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu’à la treizième génération de vos races ! » prédit le dignitaire templier Jacques de Molay, le 18 mars 1314, lorsqu’il fut brûlé vif à Paris sur l’ordre du pape Clément V, du roi Philippe le Bel et autres félons. La malédiction fut radicale : le pape disparut le mois suivant, le souverain en novembre…

 

 

 

. « À cœur vaillant, rien d’impossible » était la devise de Jacques Cœur, riche marchand de Bourges au XVe siècle. Elle illustre son irrésistible ascension sociale.

 

 

 

« Par saint Georges ! Mes enfants, vous avez fait une jolie boucherie ! » s’exclama Charles le Téméraire en 1472, lorsqu’il vit que ses troupes massacrèrent de nombreux habitants du Pas-de-Calais qui tentaient de se  réfugier dans une église.

 

 

 

Et, ce fut avec fierté que l’empereur Charles Quint déclara que sur son empire, le soleil ne se couchait jamais, car il y faisait en permanence jour en quelque point.

 

 

 

. « L’argent est le nerf de la guerre » : cette citation est attribuée à Catherine de Médicis, qui en 1570, constata que les caisses du royaume sonnaient creux, alors que pour d’autres, cette citation serait celle du consul romain Cicéron ou, encore, appartenant à Rabelais dans son œuvre « Gargantua » : « Les nerfs des batailles sont les pécunes. »

 

 

 

. « Ralliez-vous à mon panache blanc ! » aurait lancé Henri IV en 1590. À vrai dire, il s’adressait à ses troupes lors de la Bataille d’Ivry : « Soldats ! si vous perdez vos guidons, regardez mon panache blanc, vous le trouverez toujours au chemin de l’honneur et de la gloire. »

 

 

 

Quant au « Je pense, donc je suis », il émana de René Descartes qui, en 1637, publia cette citation dans son célèbre « Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité à travers les sciences. »

 

 

 

Quand le correspondant en Belgique de « Libé » cogne, ça cogne !

logo-liberation-311x113.pngQuelques extraits :

« L’absence de débat, le consensus mou généré par le système électoral, la peur d’alimenter le séparatisme en allant au contact frontal ont anesthésié le sentiment d’indignation. Même la presse est d’une rare prudence ici. Il y a une forme « d’aquoibonisme » qui s’est imposé: à quoi bon râler, puisque rien ne va changer et que le système politique s’autoentretient et s’autoprotège. »

« Trouvez-vous normal qu’un ministre balance des informations infamantes à la presse sur une mineure afin que son fils soit perçu non comme un acteur mais comme une victime d’une partouze impliquant des adolescents consentants? Tout le monde connaît son nom, il circule sur le Net, mais personne n’ose le dire. »

Tout l’article :

http://www.moustique.be/actu-societe/287550/jean-quatremerbelges-indignez-vous

Deux bonnes nouvelles, c’est tellement rare !

Humeur verte : l’actu déjantée vue depuis Bruxelles, Capitale de l’Europe,  par Pierre Guelff sur « Fréquence terre ».

DSCF9831.JPGComme le dit le magazine « Agenda Plus », voici, « à contre-courant de la grisaille médiatique », deux nouvelles positives « qui alimentent le vent du changement ». La première émane du Chili où l’on apprend qu’après des années de combat, la « Loi Monsanto » a été retirée, d’où une victoire pour la production agro-écologique et la culture familiale paysanne. La seconde bonne nouvelle, vient d’Inde où l’expérimentation animale pour les produits cosmétiques est dorénavant interdite.

Mendicité électorale

VIVACITE 2012.jpgEntendu sur « VivaCité » : « Le porte-à-porte, c’est de la mendicité électorale ! »

Émission : « C’est vous qui le dites » de Benjamin Maréchal :

« Benjamin Maréchal ouvre son micro : la parole est aux auditeurs. Chaque jour, trois thèmes d’actualité et l’opportunité pour chacun d’y réagir. Alors, serez-vous pour ou contre ? De toute façon,  » C’est vous qui le dites  » au 070 233 466 ou par sms au 30 63. »

 

VivaCité vire en tête !

VIVACITE 2012ter.jpgLu sur le site « Le Soir » : « Comme chaque trimestre, le CIM (Centre d’Information sur les Médias) dévoile les audiences des radios francophones belges. Pour le premier trimestre de 2014, on constate un bouleversement dans le trio de tête. Radio Contact se fait prendre la première place par Bel RTL (qui perd toutefois 1,2 % de parts de marché par rapport à la vague précédente) et Vivacité qui se partagent ainsi le leadership avec 13,5 % de parts de marché. Une première pour la radio de la RTBF.

Radio Contact redescend donc à la troisième place avec 13 % de parts de marché.

A noter également la belle performance de Nostalgie qui reste sur la quatrième marche du podium mais qui progresse en termes de parts de marché, passant de 11,9 % de parts de marché pour le dernier trimestre 2013, contre 12,4 % aujourd’hui. Un record pour la chaine. »

Le secret des chênes de Sylvie Anne (Pocket)

 

1069363_3039203.jpg« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff sur « Fréquence Terre ».

 

 

 

Quelle formidable saga corrézienne que ce « Secret des Chênes » écrit avec finesse et humanisme par Sylvie Anne (« Pocket ») !

L’histoire se déroule à la veille du XXe siècle au cœur de la tonnellerie dirigée par le maître Martial Pérol, grand artisan mais homme redoutable au niveau des relations humaines. Il est même détesté par ses collègues, au village, par son fils, qu’il humilie. Il veut tout diriger, à sa guise. Il marie sa jolie fille, Mathilde, à un négociant en vins ; celui-ci préfère les filles de joie et les jeux d’argent. Elle retourne chez son père, tombe amoureuse d’Antoine, un compagnon du travail engagé à la tonnellerie. Un homme aussi bizarre que Martial Pérol, en somme.

Mathilde est enceinte. Qui est le père ? Le redoutable maître se sent à présent rejeté par tout son entourage. L’enfant qui va naître pourra-t-il lui succéder à l’atelier ?