« La fraternité diminue les inégalités et préserve la différence » (Albert Jacquard)

250.jpgMa chronique sur « Fréquence Terre-RFI » :

Dans le vaste débat sociétal au sujet de l’égalité entre les hommes et les femmes, ces dernières ont eu bien du mal à être admises dans différentes sociétés philosophiques, alors que, autres exemples significatifs, elles ne peuvent pas espérer une place dans la hiérarchie de l’Église catholique romaine, et, au niveau de l’emploi, les statistiques sont claires : à travail et compétences égaux, les femmes perçoivent un salaire moindre que les hommes. Au moins 20%, selon de récentes sources.

Si, dans un lointain passé, réel ou légendaire, certaines femme tenaient un rôle majeur (prophétesses et oracles en Grèce antique, le Christ ressuscité serait réapparu en premier lieu à Marie de Magdala…), depuis le Haut Moyen Âge elle a dû subir le régime patriarcal.

Même au sein d’une institution initiatique séculaire comme la Franc-Maçonnerie et ses nobles préceptes de liberté, d’égalité et de fraternité, la femme était refoulée.

Néanmoins, petit à petit, grâce à des luttes incessantes, les choses évoluent.

vm-75pp.jpgC’est certainement à cela que pensèrent les organisateurs de la remarquable exposition « Les Femmes frappent à la porte du Temple » qui se tient jusqu’au 14 avril 2018 au Musée belge de la Franc-Maçonnerie[1].

Laetitia Carlier, conservatrice dudit musée et commissaire de l’exposition, y explique que « la femme a donc dû attendre longtemps que la société l’accepte comme personne à part entière dans la vie active et avant que la maçonnerie ne s’ouvre à elle et lui laisse la possibilité de trouver sa place au sein de cette communauté de pensée. Que ce soit par le biais de la franc-maçonnerie mixte ou uniquement féminine – choix fait selon la sensibilité et les attentes de chacune – la femme en maçonnerie est une histoire récente, mais néanmoins en pleine expansion »[2].

DSC01584.JPGDes documents historiques, bijoux, ornements, symboles, représentations iconographiques…, spécifiques aux Loges féminines y sont exposés et proviennent d’une cinquantaine de loges, dont la preuve d’une réelle solidarité de la part de franc-maçonnes françaises lors de la constitution d’une loge féminine belge, alors que cela relevait encore d’une démarche très mal vue comme l’indiquait ce titre du quotidien catholique « La Libre Belgique » du 25 avril 1929 : « Les femmes dans la franc-maçonnerie : comment elles ont forcé (sic) les portes de la Maçonnerie belge ».

J’ai aussi relevé ces mots sur la Charte de Constitution de « L’Épi » (en 1978) à Charleroi : « Par la constance, elles sont unies », vu le portrait d’Élisabeth St Léger ou Lady Aldworth dite « The lady free-mason » (photo ci-contre), considérée comme la première femme à avoir été initiée. Son appartenance à la Franc-Maçonnerie apparaît même sur sa tombe dans l’ancienne cathédrale anglicane irlandaise Saint-Finbarr de Cork : « Initiée à la franc-maçonnerie dans la Loge n°44 de Doneraile Court… »…

DSC01585ft200.jpgAssurément, le but de cette exposition ne fait que corroborer une déclaration du généticien Albert Jacquard : « La fraternité a pour résultat de diminuer les inégalités tout en préservant ce qui est précieux dans la différence. »

Mais, comme le démontre implicitement « Les Femmes frappent à la porte du Temple », il reste encore beaucoup de pain sur la planche.

 

 

[1] 73 rue de Laeken, 1000 Bruxelles.  http://www.mbfm.be

[2] Conclusion du catalogue de l’exposition

« Comment faire tomber un dictateur »… quand on est seul, tout petit et sans armes de Srdja Popovic (Payot)

250.jpg« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff sur « Fréquence Terre-RFI ».

 « Voici le livre des révolutions possibles. Il s’appuie sur une expérience acquise dans près de cinquante pays. Il prend la voix exceptionnelle de Srdja Popovic, apôtre de la lutte non violente, qui fit tomber Milosevic, fut de toutes les « révolutions fleuries » et a été considéré comme l’architecte secret du printemps arabe. »

DSC01550.JPGAssurément, « Comment faire tomber un dictateur » quand on est seul, tout petit et sans armes de Srdja Popovic (Petite Biblio Payot), méritait bien trois passages sur antenne et sur le site de « Fréquence Terre-RFI ». Trois chroniques sur cet activisme pacifiste qui réconcilie avec l’action politique !

 Srdja Popovic et ses amis ont donc mené sous le nom « Otpor ! », ce qui signifie « Résistance », une action déterminante pour venir à bout du dictateur Milosevic. Son symbole graphique est un poing fermé.

DSC01571.JPGPopovic explique : « Prendre les armes contre un dictateur n’est pas une façon intelligente de l’affronter. Être non violent ne signifie pas pour autant que tu ne mènes pas un dur combat. Même la plus petite créature peut changer le cours de l’avenir. »

N’oublions pas qu’il sait de quoi il retourne compte tenu d’une indéniable expérience sur le terrain et qu’il était entouré et conseillé par des activistes aussi déterminés :

« Le premier pas pour renverser un dictateur, explique-t-il, consiste à s’assurer que tout le monde comprend que la vie sous une dictature n’a rien de normal. Chaque tyran s’appuie sur des piliers économiques, et ils sont des cibles bien plus faciles à atteindre que des bases militaires. Les dictatures sont toujours concoctées avec les mêmes ingrédients : corruption, népotisme, mauvaise gestion, injustices sociales, violence et peur. Les activistes non violents doivent cependant laisser derrière eux la colère, le ressentiment et la rage au profit du « dérisionnisme », par exemple. Les forts et les puissants supportent mal la plaisanterie et l’humour peut les pousser à des réactions maladroites. »

DSC01573.JPGSreja Popovic (photo : capture écran de l’une de ses conférences, Ted.com) énumère quelques conditions de base de la réussite d’un mouvement non violent :

« Croire que le changement peut survenir, voir grand et commencer petit, avoir une vision pour demain, retourner l’oppression contre elle-même, bâtir le mouvement lentement et dans l’unité, car diviser pour régner est une pratique bien connue des dictateurs et pouvoirs totalitaires. L’identité du groupe est donc indispensable. Les militants écolos du monde entier éteindront toujours la lumière quand ils quittent la maison, recycleront les plastiques et ne jetteront rien dans la rue. »

 DSC01572.JPGCe mode d’activisme pacifique inspira d’autres actions que celles de faire tomber des Milosevic, Moubarak, Ben Ali… et, avant eux, Salazar et consorts. Ainsi, très récemment, en Belgique le collectif « Flashmob  Justice Fiscale  » a fait bouger les lignes avec ses inspirations, comme le décrit la « RTBF », « RTL », « POUR » (merci pour l’autorisation de reproduction des documents), « Le Soir »[1]… : « C’est par des actions qui rendent le pouvoir en place ridicule, par l’absurde, qu’on peut pousser le gouvernement à réagir et il est inutile d’être violent, car il y a toujours plus fort que soi…», expliqua un membre de ce collectif citoyen.

dscf6460-300x200.jpgdscf6661-convertimage-696x413 (1).jpgAinsi, pour protester contre l’évasion fiscale, estimée à l’équivalent du financement annuel d’un hôpital de 350 lits, un magasin du géant du meuble à emporter fut envahi pacifiquement par les manifestants habillés en personnel soignant mimant des scènes hospitalières dans le rayon literie. Une sensibilisation du public fut, bien entendu, opérée et les médias, en nombre, relatèrent cette action à Ikea.

Comme le dit Popovic : « Si vous avez des fusils-mitrailleurs, des tanks, si détruisez le mobilier urbain, des vitrines… d’un côté, et des manifestants pacifistes souriants, sans armes, avec des pancartes, drapeaux et fleurs,  de l’autre côté, pas de longue interrogation aux yeux des gens et des médias pour savoir qui est la Belle et la Bête ! »

Et, aussi étonnant que cela puisse être, le « dérisionnisme » fonctionne bien parmi d’autres actions comme celle décrite ci avant, du moins, pour les activistes qui ont le cran de mener pareille opération.

résistants à la guerre.png« La seule chose capable de venir à bout de la peur, c’est le rire, car l’humour ne vous fait pas seulement glousser : il vous fait réfléchir, conseille Popovic. Et rien, dans la formation des forces de l’ordre ne les a préparées à  gérer des gens rigolos. Un exemple, en Pologne, du temps de Solidarnosc. Las d’écouter le JT du soir manipulé par des journalistes lisant les infos provenant de lui sur un prompteur, les gens pouvaient, bien sûr, ne pas regarder ce JT à l’eau de rose. Mais, seul dans son salon, quel impact ? Alors, des activistes non violents eurent une idée géniale : à 19h30, les gens plaçaient leur téléviseur dans une brouette ou une poussette et se promenaient dans les rues ! C’était clair et net. Les journaux d’opposition se régalèrent de cette info citoyenne et les forces de l’ordre dépourvues face à Monsieur et Madame Tout-le-Monde, parfois accompagnés de leurs enfants, se promenant avec leur TV.

Cette action citoyenne, « dérisionniste », parmi tant d’autres, participa à une prise de conscience collective du peuple de la désobéissance civile.

Quelques mois plus tard, l’opposition parvint à instituer des élections semi-libres, puis, un an plus tard, elle était au pouvoir ! »

Avant de fournir des statistiques très intéressantes, Popovic évoque encore quelques aspects du sujet et cite Benjamin Franklin : « Il y a trois types de gens : ceux que l’on ne peut pas faire bouger, ceux que l’on peut faire bouger, et ceux qui bougent. »

Il explique aussi : « Généralement, pour les citoyens ce qui compte davantage que les droits civiques, la liberté religieuse ou de réunion, c’est du respect, de la dignité, ils veulent que leurs familles soient en sécurité, percevoir un salaire honorable pour un travail honnête. »

paix.pngIl ajoute : « La non-violence est plus efficace que la violence, parce qu’elle permet à tous, où qu’ils se trouvent et si frêles soient-ils, de se confondre à l’’ennemi’. Il y a beaucoup de corollaires pour y parvenir : il faut être aimable, susciter la sympathie des masses, avoir une vision pour demain sur les plans éducatifs, culturels, environnementaux, ne pas crier victoire trop rapidement à l’image des activistes égyptiens qui crurent que la démocratie s’installerait d’office à la chute de Moubarak, il faut également se protéger des provocateurs tentant de ruiner ou d’intoxiquer leur action, le mouvement doit résider dans l’unité pas comme les « Femen » car on ne sait plus très bien si leurs manifestations concernent les droits des femmes, la laïcité ou autre chose. »

Quant aux statistiques encourageantes, il s’agit de l’étude d’Erica Chenoweth et de Maria Stephan réalisée en 2011 à l’université de Columbia qui démontre qu’entre 1900 et 2006, il y eut 323 conflits d’envergure, que 26% ont « réussi » par les armes et 53% par la non-violence. Que sur les 35 dernières années et les différentes transitions sociales de la dictature à la démocratie, sur 67 cas divers, dans 50 de ces cas ce furent des luttes non violentes qui ont été la clef du pouvoir. 

Mais, ne crions pas victoire trop vite, alerte Popovic :

« Il ne faudrait pas que les chaussures d’un ancien dictateur semblent très confortables aux nouveaux occupants du pouvoir ! »

 

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[1] Respectivement, reportages télévisés RTBF et RTL et site de POUR en octobre 2017 et du « Soir » en janvier 2018.

Spéculatifs et symbolisme

DSC01553.JPGDSC01552.JPG71.jpgAu travail sur les Colonnes▲ ! Entendu ce Midi : « La Franc-Maçonnerie est l’émancipation des consciences » et lu, peu avant, dans « Franc-Maçonnerie Magazine » du mois de janvier 2018 : « Le Maçon spéculatif ne dispose pas toujours des connaissances techniques permettant de comprendre en profondeur les outils et symboles d’origine opérative… Ainsi, dans certaines Loges on trouve une Pierre Cubique plus grosse que la Pierre Brute ! »

Roger Somville : un artiste parmi les hommes, pas un impérialiste !

DSC01533.JPGDSC01541.JPGDSC01531.JPGDSC01532.JPGDSC01540.JPGDans le cadre de mes cinq chroniques « Mai 68 » sur « Fréquence Terre-RFI » : « Bruxelles et Mai 68 » avec l’évocation de Roger Somville, peintre engagé à gauche, qui fit les calicots pour l’ULB occupée par les étudiants, dont l’un disait « Grosses têtes de l’université et divers gros oiseaux » et fut traité d’« impérialiste artistique », très intéressante rencontre avec Jean Gavilan, galeriste à Woluwe-St-Pierre, qui, jusqu’au 31/1/2018, consacre une expo à Roger Somville, qu’il a côtoyé,  « à son énergie, ses prises de position et son permanent combat », pas du tout un « impérialiste » mais « un artiste parmi les hommes » !

1968-2018 : Mai 68 à travers ses slogans, Radio Barricades… (1/5 sur Fréquence Terre-RFI)

250.jpgSigle-FTdéfinitif 300(2).jpgCinq chroniques sur « Fréquence Terre-RFI » consacrées au 50e anniversaire de Mai 68 : Slogans, Radio Barricades, Che Guevara, L’« autre »  Mai 68 : pacifisme libertaire, désobéissance civile, activisme non violent, Les « enfants » de Mai 68, la presse alternative, Mai 68 perçu dans les médias cinquante ans plus tard…[1]

DSC01518.JPGMême si Daniel Cohn-Bendit, figure marquante des événements de Mai 68, déclara en 2018 au quotidien « Le Soir »[2] qu’il s’agissait d’un « fantasme », alors que dix ans plus tôt dans le remarquable documentaire « 68 » de Patrick Rotman[3], il expliquait que « Mai 68 était le début d’une nouvelle sensibilité sociale, d’une aspiration des individus et de la société civile à une autonomie politique et culturelle », il est indéniable, selon moi, qu’il y eut des répercussions sociétales planétaires et générationnelles de cette période des sixties.

Période où paix, amour et musique déferlent en Californie, où la révolte juvénile prend son envol, alors qu’à 10.000 kilomètres de là, le napalm fait des ravages au Vietnam où 500.000 américains jeunes combattent le communisme du Vietcong.

Les autorités américaines évoquent une « action de pacification ». L’indignation face à de tels propos pour expliquer l’horreur est mondiale.

Alors, par milliers, de jeunes américains brûlent leur carnet militaire, désertent, refusent l’incorporation…

« On veut la paix ! » clament-ils, soutenus par le boxeur Cassius Clay qui est aussitôt  dépossédé de son titre de champion du monde et écope de cinq années de prison.

DSC01492.JPGComme une traînée de poudre, les jeunes radicaux blancs s’associent au « Black Power », dont les actions sont musclées, aux quatre coins du monde, la jeunesse brandit le « Petit livre rouge » de Mao ou le poster de Che Guevara, comme un signe universel de ralliement mais, dans le fond, la plupart ne connaît même pas le leader chinois et l’ami de Fidel Castro, ou, alors, si peu.

La répression ne tarde pas : à Londres, dans l’Espagne franquiste, en Allemagne, à Rome, au Japon, à Paris, à Prague…, on se bat grenades, coups de matraques et tirs contre pavés, barricades, slogans…

Une « Internationale de la jeunesse » s’écrie : « La révolution frappe à nos portes. Ce n’est qu’un début, poursuivons le combat ! Le fascisme ne passera pas ! Halte à l’autoritarisme ! »

La classe ouvrière, scandalisée par la répression face aux multiples victimes et à sa propre exploitation dans les usines et sur les chantiers, entre en grève en France. Sept millions de personnes arrêtent le travail, même le Festival de Cannes et les Folies Bergères mettent la clé sous le paillasson. Jean Ferrat soutient publiquement les contestataires, puis c’est le monde rural qui entre dans les événements.[4]

« Radio Barricades », surnom donné à « Europe 1 », retransmet les événements en direct au grand dam des autorités.

POURPGFMAI68.jpgSoudain, en ce mois de Mai 68, la parole se libère à tous les niveaux, dans toutes les couches sociales, les murs prennent la parole et sont assez explicites à l’égard des patrons, des politiques, des autorités religieuses…

Le général de Gaulle, président de la République française, en convient : « Les événements nous montrent la nécessité d’une mutation de la société »

Néanmoins, la répression se poursuit, des bâtiments et voitures sont incendiés par des ultras, la guerre civile se profile dans une France coupée en deux : les pro et les contre de Gaulle. Brusquement, celui-ci disparaît des radars. Le jeudi 30 mai 1968, au retour de Baden-Baden où il a été prendre le pouls de l’armée, il déclare : « Je ne me retire pas ! »

Des négociations s’engagent entre gouvernement, patronat, syndicats, il y a les « Accords de Grenelle », mais 300.000 personnes descendent dans les rues de Paris pour réclamer un « gouvernement populaire ». Un million de gaullistes répliquent aux Champs-Élysées. Mai 68 s’achève.

Le travail reprend, les Folies Bergères reprennent le spectacle, les banderoles sont décrochées, les murs nettoyés des centaines de graffiti : « Sous les pavés, la plage », « Il est interdit d’interdire », « L’imagination prend le maquis », « Ni robot, ni esclave », « Ni maître, ni Dieu. Dieu, c’est moi », « Nous voulons vivre », « Révolution, je t’aime ! », « Tout le pouvoir aux conseils ouvriers », « Professeurs, vous nous faites vieillir » et, comme une prémonition : « Céder un peu, c’est capituler beaucoup ».[5]

 DSC01491.JPGSi Mai 68 marquent la société, les mentalités, des comportements, les rêves des « grands soirs » s’achèvent : après Martin Luther King qui a été assassiné en avril, c’est au tour de Robert Kennedy d’être abattu en juin 1968, lui qui évoquait l’arrêt de la Guerre du Vietnam, les Soviétiques écrasent le peuple de Prague en août de la même année, des policiers tirent sur la foule à Mexico : 300 morts en octobre 1968…

Alors, terminons cette première chronique consacrée à Mai 68 en revenant sur le « fantasme » décrit par Cohn-Bendit en ce 50e anniversaire. Il s’explique : « fantasme de ceux qui voient en Mai 68 la révolution et l’espoir de changer le monde et de ceux qui depuis cette époque évoquent une déstructuration sociétale ».

Il conclut : « Aujourd’hui, le problème est que l’on ne voit plus d’alternative au capitalisme. »

 Pour notre part, on constatera, au fil des chroniques, que l’espoir né il y a cinquante ans n’a pas été vain et n’est pas mort. Ne fut-ce que sur une prise de conscience de la dégradation de notre environnement et des mesures alternatives crédibles proposées, tout comme l’activisme pacifiste qui reprend force et vigueur en maints endroits de la planète, entre autres.

 

La prochaine chronique sera consacrée au mythe Che Guevara.

 

[1] « Night in white satin », Moody Blues, 1967, « Éloïse », Barry Ryan, 1968, « San Francisco », Scott Mc Kenzie.

[2] Le 6 janvier 2018.

[3] VIV Productions avec la participation de France 2, Histoire, TV5 Monde, TSR et RTBF, 2008.

[4] Jean Ferrat, extrait de « Nuit et Brouillard », 1963.

[5] Léo Ferré, extrait d’ « Il n’y a plus rien », 1973.

Il y a trois ans, Charlie Hebdo…

DSC01342.JPGDSC01334bis.jpgDSC01508.JPGIl y a trois ans, « Charlie Hebdo« … je perdais l’un de mes compagnons de la Marche antimilitariste Metz-Verdun (4 au 8/8/1976), tombé, avec d’autres, sous les balles à « Charlie Hebdo »… (Dessins de Cabu – ledit compagnon de marche, comme toute sa rédaction – « Charlie Hebdo » du 17/8/1976 et photo du 12/8/1976). De Cavanna: « Nous marchions en silence. C’était bon d’être ensemble et d’avoir raison… Qui nous voudrait du mal ? »…

3e réassortiment !

26551899_740664502790236_1545343542_n.jpg26177315_363709117425244_682429897_n.jpg26105435_363709277425228_780177475_n.jpg2018 démarre en force ! Troisième réassortiment de « Rencontres fraternelles avec Matthieu Ricard et le Dalaï-Lama : Symboles et Traditions francs-maçons et bouddhistes » (Éd. Jourdan) au CLUB du WoluweShopping (merci à Jeanne Monique et ses collègues !), alors qu’à la FNAC Liège il reste un exemplaire, tout comme à la librairie « Les Augustins » de Verviers !